Le partage de 1342 entre Linières et la Boutarlière
Située sur la commune de Chauché, et touchant à la
fois les Essarts et Saint-André-Goule-d’Oie, la Boutarlière est un ancien fief
noble détaché en 1342 de la seigneurie de la Drollinière (devenue Linières).
Cette année-là Maurice Droulin, seigneur de Saint-Fulgent et de la Drolinière, « valet »
(écuyer), donna à Jean Droulin, son frère puiné, pour sa part dans les
successions paternelle et maternelle, le fief de la Boutarlière et 25 livres 9
sols de rente, qu’il lui assigne ainsi (1) :
Sur la Boutarlière : 10 septiers de seigle à 10 sols le septier 5 livres (2)
12 septiers de froment à 12 sols le septier 7 livres 4 sols
8 arpents de bois vert .............................. 4 livres
Sur le Gâts 10 septiers mine de seigle à 8 sols le septier ......... 4 livres
et en argent ............................................................ 1 livre 15 sols
Sur la Boucherie ........................................................................ 3 livres
Sur le Puyrenau ......................................................................... 5 sols 6 deniers
Sur le Pin une mine d'avoine pour ............................................. 5 sols
Total 25 livres 9 sols.
À la suite de ce partage l’hommage de la Boutarlière au baron des Essarts continuait d’être offert par le seigneur de la Drollinière. Il s’en portait garant, le fief de la Boutarlière restait dans sa mouvance et l’ensemble dépendait des Essarts.
15e et 16e siècles
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La Boutarlière (photo X. Aimé dans
son
livre sur l’histoire des lieux)
|
Le tènement de la Charilière (Chauché), situé au
sud de la Boutarlière, restait rattaché à la Drollinière, et le tènement de la
Haute et Basse Gandouinière situé à l’est de la Boutarlière relevait de ce
dernier fief (3). Le seigneur de la Boutarlière percevait aussi 8 ras d’avoine
par an pour le droit d’abreuvage dans les étangs du Pin, voisins d’une
demi-lieue (4).
Après 1342 on a du mal à connaitre les
propriétaires successifs de la Boutarlière. On note avec Guy de Raignac
l’existence d’un Jean Droulin en 1391, un Maurice Droulin au début du 15e
siècle, et un Jacques Droulin en 1509 (5), et aussi un Jean Droulin en 1488 (6).
Jacques Droulin fit un aveu le 7 mars 1509 à René de Bretagne, comte de
Penthièvre, vicomte de Limoges et de Bridiers, seigneur de Boussac et de
Palluau (7). Cette référence à Palluau uniquement est une erreur au moins en
partie, car les droits seigneuriaux déclarés étaient de deux sortes. Certains relevaient
manifestement des Essarts : des redevances partagées avec d’autres
seigneurs locaux, perçues sur des villages des Essarts, Chauché, Boulogne et
Saint-André-Goule-d’Oie, et concernant le panage et mottage (pâture des porcs),
l’avenage (culture de l’avoine), le métivage (droit sur les moissons), l’estage
(droit de garde temporaire) et des hommages (en argent). S’ajoutaient des
droits seigneuriaux propres au seigneur de la Boutarlière et des fiefs à
Boulogne qui relevaient peut-être de Palluau. Pour tous ces droits il déclare
ses droits de justice (droit
d’avoir des fourches patibulaires ou piliers dont le nombre dépendait de la
qualité du seigneur (8)), de juridiction basse et droit de vérolie (« contrainte
sur les hommes à moudre à mon moulin si je l’avais en mondit fief »), et
droit de four (pour cuire le pain).
Les droits d’avenages appelés ratiers étaient
apportés en la « cohue » (halle) des Essarts, partagés par moitié et
par indivis avec le seigneur des Bouchauds, sur 5 teneurs nommément désignés et
13 villages, dont 6 de la paroisse de Saint-André-Goule-d’Oie. Les autres
droits d’avenages étaient partagés entre le baron des Essarts et les seigneurs
de la Jarrie (Saligné), des Bouchauds (Essarts) et de la Boutarlière. Ils
étaient prélevés sur 11 teneurs nommément désignés et 23 villages des paroisses
des Essarts, Chauché et Boulogne. Les avenages pouvaient rapporter au total la
valeur de 3 setiers (7,4 quintaux) à la Boutarlière. Les droits de panages et
mottages étaient rendus en la cohue des Essarts, partagés par moitié et par
indivis avec le seigneur des Bouchauds, et rapportant par an environ 20 deniers
au seigneur de la Boutarlière. Ils étaient prélevés sur les éleveurs de 4
villages de Chauché, à raison de 2 deniers pour les cochons mâles et d’un
denier pour les truies. Le droit de métivage
de seigle et avoine était prélevé sur 55 villages dont 12 de la paroisse de
Saint-André-Goule-d’Oie, pour de faibles montants de quelques boisseaux. Le
droit d’estage concernait trois personnes. Les droits d’hommage en argent
étaient rendus en la cohue des Essarts, partagés par moitié et par indivis avec
le seigneur des Bouchauds, sur 65 villages, dont 10 de la paroisse de Saint-André-Goule-d’Oie,
et beaucoup de particuliers, dont le prieur de Fondion et le prieur de
Saint-André sur deux rôles fiscaux différents. On ne rencontre plus ces droits
dans les quelques gaulaiements des tènements rencontrés pour les siècles qui
suivent. Et dans une déclaration de 1651 au Clouin on voit 19 teneurs payer
leur droit de métivage d’un boisseau de seigle à Languiller, dont la seigneurie
des Bouchauds était une annexe (9). Languiller y a peut-être récupéré la part de redevance
prélevée par la Boutarlière. Il est probable qu’il en a été de même pour les
autres droits provenant du seigneur de la Boutarlière. Ces transports de redevances seigneuriales n’étaient
pas rares à l’époque. C’est ainsi que la dame de la Boutarlière, Louise
Bonnevin, partageait en 1550 avec la seigneurie de Languiller la moitié des
terrages au fief de la Grollière, et avec Jarnigaud, écuyer, la moitié des
terrages de la Girardière à Chauché (10).
La Boutarlière
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Après Jacques Droulin on connait mieux les
seigneurs de la Boutarlière. On a René Droulin qui renouvelle l’aveu ci-dessus aux
Essarts en 1517 et reçoit un aveu en 1518 de Gilles de Saint-Hilaire pour les
Drillères à Boulogne. Il est probablement frère de Jacques. Et ensuite lui succède Guyon
Bonnevin, écuyer seigneur de la Sarrazinière, qui avait épousé en 1490 une dame
de la Boutarlière, Catherine Droulin, la dernière à porter le nom des Droulin. La
fille de ces derniers, Louise Bonnevin, épousa en 1519 Antoine Gazeau, écuyer
seigneur de la Brandasnière (Cezay) et du fief Gazeau (mouvant de Pouillé près
de l’Hermenault), né vers 1495. Il reçut en 1531 un aveu de Jacques de
Saint-Hilaire. Louise Bonnevin et Antoine Gazeau acquirent le fief de
Saint-André-Goule-d’Oie
(bourg) avec sa métairie, entre 1534 (aveu de Pierre Brenier
à la Drollinière) (11) et
1543 (date d’un aveu à François de la Muce cité après) (12). On ignore la date de la mort d’Antoine
Gazeau, mais sa veuve se remaria avec François de la Muce, un protestant
condamné à mort peut-être pour sa participation aux prémices des guerres de religion,
et ses terres de Revroc et d’Aubigné furent confisquées (13). Il se qualifia
dans certains actes de seigneur du fief de Saint-André-Goule-d’Oie. On le
voit notamment dans une déclaration roturière de Jean Proust (ou Prevost) et
Perrine Belin sa femme, faite à François de la Muce, seigneur du fief de Saint-André le 16 mars 1543,
pour 3 maisons et un four dans le bourg de Saint-André et diverses autres
parcelles de terre et prés, sur un parchemin en partie illisibles à cause de
grandes tâches (14).
Après lui et Louise Bonnevin, la Boutarlière et leur nouveau
fief de Saint-André-Goule-d’Oie passèrent à Jean
II Gazeau (1520-1587), seigneur de la Brandasnière et fils de Louise Bonnevin. Celui-ci
entreprit la mise en valeur de son domaine de la Boutarlière. Ainsi il acheta
20 boisselées de landes dans les Landes du Bois Pothé (vers le Clouin) au baron
des Essarts en 1564. Ce fut une cession à foi et hommage et à devoir annuel de 15 boisseaux de seigle et 23 ras d’avoine,
mesure des Essarts (15). Ces redevances signifient normalement que la surface concédée devait
être défrichée pour être mise en culture. En 1566 le même seigneur fit un
bail à complant de 6 journaux de terre près de la Boutarlière à mettre en
vigne, moyennant une redevance de 1/5e partie de la vendange annuelle,
et un cens d’un chapon par an (15).
Jean II Gazeau épousa Jacquine Vigier le 25 avril
1552. Ils eurent six enfants, dont Léon Gazeau I seigneur de la Brandasnière et
de la Boutarlière, émancipé d’âge à 22 ans. Il fut un marin éprouvé à qui le roi
Henri III permit d’armer en 1587 pour le roi du Portugal, Antoine, soutenu
contre le roi d’Espagne. Léon Gazeau épousa Isabeau de Plouer le 25 février
1580, qui était veuve en 1595. Celle-ci vendit 40 boisselées de terre en landes
en 1596, moyennant une rente de 6 chapons et la 1/6e partie des fruits, plus 20
écus « une fois donnée » (15). Il s’agissait ici aussi d’une mise en
culture. C’est au temps probablement de Léon Gazeau et d’Isabeau de Plouer que
le seigneur de Languiller leur vendit certaines redevances prélevées à la
Machicolière et à la Ridolière, par moitié entre eux et un roturier nommé Brisseau.
En 1609, Isabeau de Plouer, demeurant à la Boutarlière, fit une déclaration
noble à Languiller pour ces redevances. On y apprend que sont prélevés divers
cens se montant au total à 84 sols et 8 deniers, et surtout le droit de terrage
se montant au 1/6e des récoltes. La Boutarlière percevait en plus une
redevance en nature de 8 boisseaux de seigle, 8 boisseaux d’avoine, et 7
chapons, chaque année à la toussaint, « à cause de certains arrentements
faits aux teneurs de la Machicolière par les prédécesseurs seigneurs de la
Boutarlière » (16). Tout ceci manifeste un investissement des seigneurs de
la Boutarlière sur la paroisse de Saint-André dans la deuxième partie du 16e
siècle.
17e siècle
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La Boutarlière : porche d’entrée
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Le seigneur suivant de la Boutarlière fut Léon II
Gazeau, né en 1585, qui épousa le 24 avril 1613 Marie du Vergier, de l’église
réformée. On peut leur attribuer le nouveau logis de la Boutarlière, un ensemble
fortifié de la fin du 16e siècle suivant l’opinion d’Amblard de
Guerry et de l’abbé Boisson. Ceux-ci ont relevé que le cadran solaire dans le
mur à gauche de l’entrée porte la date de 1620 (17). Les seigneurs estimaient
qu’ils n’avaient pas d’autres moyens pour se garantir contre le banditisme du
moment. Les trois
frères bretons connus sous le nom de Guillery,
avec leur bande de brigands, se cachaient dans les forêts des Essarts et de la
Merlatière, et furent éliminés en 1608. C’était donc une forteresse utilitaire, et non
pas de parade, avec des douves et un pont-levis. L’ancien château se trouvait
en arrière du logis principal sur le terrain élevé, aujourd’hui cultivé en
jardin (en 1960). Une tradition orale affirmait qu’un souterrain relierait
Linières à la Boutarlière. On en doute, mais elle correspond au lien historique
entre les deux anciennes seigneuries. Ce lien s’incarnait dans les deux
hommages rendus à Linières par la Boutarlière, le premier pour le fief de la
Boutarlière tenu dans la mouvance des Essarts, le deuxième pour le fief de
Saint-André-Goule-d’Oie tenu dans la mouvance du Coin.
Léon II Gazeau et Marie du Vergier eurent cinq
enfants, dont René Gazeau qui suit et David Gazeau, ce dernier ayant porté le
titre de seigneur de Saint-André-Goule-d’Oie en plus de celui de sa terre où il demeurait, le Bois Saint-Martin à Saint-Martin-des-Noyers
(18).
Ce titre fut vivement contesté vers 1646 par le seigneur de Linières, Anne Legras, qui était, rappelons-le, suzerain de la Boutarlière depuis le partage de 1342 (19). Avec le titre il y avait aussi des enjeux financiers de redevances féodales. Voir sur le sujet l’article publié sur ce site en octobre 2018 : Sept siècles d’Histoire du bourg de Saint-André-Goule-d’Oie. Et l’article publié dans les miscellanées du site internet des Archives départementales de la Vendée : Pour l'honneur ou pour l'argent ? Rivalité à Saint-André-Goule-d'Oie au XVIIe siècle. Dans l’onglet « Découvrir », ouvrir « Pages d’Histoire », pour y accéder. C’est ce René Gazeau (1620-1662) qui fut un fameux protestant, et qui selon la rumeur dans le pays se déguisa en prêtre, alla à Paris où il dit des messes chaque jour pour donner le change, tant qu’il crut y être inconnu (20). Il est mort à la Boutarlière en 1662. Dans un journal du Poitou de 1784 on peut lire une lettre dont nous citons l’extrait suivant : « Dans la paroisse de Chauché près les Essarts, il y a la petite terre de la Boutarlière ; au-devant de la maison est une prairie, dans un coin de laquelle on voit au milieu des ronces et des épines, un oratoire totalement en ruine, dans lequel est une tombe de pierre grisâtre, peu élevée de terre, au haut de laquelle sont deux écussons dont on ne peut distinguer les champs ... Ensuite on lit sur cette tombe : Cy Gist le corps de Haut et Puissant Messire René GAZEAU, vivant chevalier seigneur de la Brandanière, la Boutarlière et autres places, qui décéda le 21 Janvier 1662. Il pourrait se faire que le propriétaire actuel de cette terre détruisît entièrement cet oratoire, et fit servir la tombe à tout autre usage. Alors n'en restant aucun vestige, la mémoire de ce fait se perdrait absolument, et comme il peut intéresser la famille de MM. Gazeau, que je connais depuis longtemps, je vous prie de vouloir bien le consigner dans vos Feuilles. J'ai l'honneur d'être, etc. » (21). Il y a plusieurs dizaines d’années, l’abbé Boisson a noté : « une partie de sa pierre tombale était encore visible en 1967 sur une maison de la Charilière, récupérée dans un champ près de la maison de la Boutarlière (22).
Ce titre fut vivement contesté vers 1646 par le seigneur de Linières, Anne Legras, qui était, rappelons-le, suzerain de la Boutarlière depuis le partage de 1342 (19). Avec le titre il y avait aussi des enjeux financiers de redevances féodales. Voir sur le sujet l’article publié sur ce site en octobre 2018 : Sept siècles d’Histoire du bourg de Saint-André-Goule-d’Oie. Et l’article publié dans les miscellanées du site internet des Archives départementales de la Vendée : Pour l'honneur ou pour l'argent ? Rivalité à Saint-André-Goule-d'Oie au XVIIe siècle. Dans l’onglet « Découvrir », ouvrir « Pages d’Histoire », pour y accéder. C’est ce René Gazeau (1620-1662) qui fut un fameux protestant, et qui selon la rumeur dans le pays se déguisa en prêtre, alla à Paris où il dit des messes chaque jour pour donner le change, tant qu’il crut y être inconnu (20). Il est mort à la Boutarlière en 1662. Dans un journal du Poitou de 1784 on peut lire une lettre dont nous citons l’extrait suivant : « Dans la paroisse de Chauché près les Essarts, il y a la petite terre de la Boutarlière ; au-devant de la maison est une prairie, dans un coin de laquelle on voit au milieu des ronces et des épines, un oratoire totalement en ruine, dans lequel est une tombe de pierre grisâtre, peu élevée de terre, au haut de laquelle sont deux écussons dont on ne peut distinguer les champs ... Ensuite on lit sur cette tombe : Cy Gist le corps de Haut et Puissant Messire René GAZEAU, vivant chevalier seigneur de la Brandanière, la Boutarlière et autres places, qui décéda le 21 Janvier 1662. Il pourrait se faire que le propriétaire actuel de cette terre détruisît entièrement cet oratoire, et fit servir la tombe à tout autre usage. Alors n'en restant aucun vestige, la mémoire de ce fait se perdrait absolument, et comme il peut intéresser la famille de MM. Gazeau, que je connais depuis longtemps, je vous prie de vouloir bien le consigner dans vos Feuilles. J'ai l'honneur d'être, etc. » (21). Il y a plusieurs dizaines d’années, l’abbé Boisson a noté : « une partie de sa pierre tombale était encore visible en 1967 sur une maison de la Charilière, récupérée dans un champ près de la maison de la Boutarlière (22).
Enfin on a une brève mention dans le registre des
sépultures de Saint-André-Goule-d’Oie en 1648 : « le dernier jour du mois de
juillet fut enterré le corps de Nicole Gazeau » (vue 7). Cette personne n’est
pas repérée dans la documentation connue des Gazeau de la Boutarlière, et
pourtant elle est vraisemblablement liée à cette famille.
Paysage de l’Aubrière près du Pin
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Renée Bonnevin, veuve de René Gazeau, fit un aveu à Languiller en
1664, à cause du fief Pothé, pour la Frissonnière (Essarts), Puy Rondeau
(Essarts) et l’Aubrière (à l’est du Pin à Saint-André) (23). Ces trois fiefs étaient tenus à
trois hommages. L’hôtel de la Frissonnière, situé au nord de la Pertelière, se
voit encore dans le cadastre napoléonien de 1825 mais a totalement disparu
depuis. On ignore quand et comment ces trois fiefs entrèrent dans les possessions
de la Boutarlière, au plus tard en 1655 (24). Mais ils appartenaient encore en 1618 à Charles Le Bœuf,
écuyer sieur des Moulinets (Saint-Martin-des-Noyers), Bois Prochet et la
Frisonnière (25).
En 1653 René Gazeau fit une déclaration
roturière à Languiller à cause du fief des Bouchauds pour raison de 6 pièces de
terre totalisant 112 boisselées (13 ha), touchant le chemin qui conduit de
Sainte-Florence à Chauché et celui de la Boutarlière aux Essarts pour 5 d’entre
elles. Sur l’une d’elles il y avait un moulin turquois (26). A cette époque il
y avait aussi un moulin du même type à la Boutinière, différent de ceux à
tonnelle (tour) comme celui de la Bourolière toujours debout. Il avait une
cabine solidaire d’un pivot, ce dernier inséré dans une tour maçonnée. Le
moulin à pivot tournant, était encore appelé moulin « massie » ou
moulin « chandelier ». La cabine en bois, supportant les ailes,
tournait par pression manuelle sur son échelle d’accès ou main courante (27).
Pour ces champs le déclarant payait 4 boisseaux de seigle à la mi-août et 4
sols à noël, une moitié à Languiller et l’autre moitié aux Essarts, car les
redevances des Bouchauds étaient partagées par moitié entre lui et son suzerain
(Essarts). Le seigle était portable (on l’apportait au créancier) et l’argent
était « quesitif » (le créancier venait le chercher).
René Gazeau épousa en 1644 Renée Bonnevin (28),
avec qui il n’eut qu’une fille, Marie. Renée Bonnevin habita au moment de son
veuvage la Haute-Braconnière (Dompierre-sur-Yon). Marie Gazeau épousa en 1665 Jean
Philippe de Jaucourt, baron de la Forêt-sur-Sèvre et seigneur de Ville-Arnoul, gentilhomme de la religion prétendument réformée, suivant la formule officielle de
l’époque. « C’est un homme d'esprit et d'érudition, fort sage et fort
posé, bon capitaine, qui a longtemps et fort bien servi ; est aimé de tout le
monde, et surtout de la noblesse ; peut beaucoup dans sa religion, à laquelle
il est un peu trop zélé ; il est fort charitable aux pauvres et surtout aux
passants ; il est ordinairement résidant à sa terre de la Forêt-sur-Sèvre, à
quatre lieues de Mauléon, où il y a un château extrêmement fort et bâti dans un
lieu inaccessible ». Ainsi s’exprime Charles Colbert de Croissy (frère du
ministre) dans son rapport au roi Louis XIV (29). Jean Philippe de Jaucourt s’est réfugié à La Haye en 1687 après
la révocation de l’édit de Nantes (30). Il se distingua ensuite sur les champs
de bataille pour le compte des souverains protestants d’Angleterre et de
Hollande. Marie Gazeau mourut à Paris en 1688 en allant
rejoindre son mari à la Haye (31).
18e siècle
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Anne Louis Alexandre de Montmorency
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Sa fille, Catherine de Jaucourt, épousa Charles comte du Bellay en 1703.
C’était un chevalier de l’ordre de Malte, un étendard du camp catholique. Héritière de
la baronnie de la Forêt-sur-Sèvre, de la seigneurie de la Ville-Arnould et de
la Boutarlière, Catherine de Jaucourt eut deux filles. La première
épousa Charles François d’Estaing, marquis de Saillans, mort en 1686 sans
postérité. La deuxième, Catherine Félicité du Bellay (1708-1727), épousa Anne
Auguste de Montmorency (1679-1745), sixième prince de Robecq (en Artois, province espagnole
devenue française, dans l’actuel département du Pas-de-Calais) et
Grand d’Espagne. Elle fut elle-même dame d’honneur de Louise Elisabeth
d’Orléans, reine douairière d’Espagne et veuve de Louis Ie, alors
que son mari était Grand-Maître de la maison de la reine. Leur fils Anne Louis Alexandre de
Montmorency (1724-1812), hérita de la Boutarlière.
C’est en son nom que la maison de la Boutarlière
fut affermée le 2 septembre 1753 par Jacques Brejaud, sénéchal de la Forêt-sur-Sèvre,
à Pierre Garnaud, notaire, procureur fiscal des Essarts et huissier, demeurant
à la Boutarlière avec son épouse Marie Madeleine Monnereau. Le bail faisait
suite à celui du 27 juin 1749 consenti à Pierre Monnereau (1689-1749),
beau-père de Pierre Garnaud (32), lequel était fermier depuis les années 1730
(33). Le frère de Marie Madeleine Monnereau, Pierre Monnereau (1724-1784) fut syndic de la paroisse de
Saint-André-Goule-d’Oie en 1763. On avait repéré en 1670 un
Jean Maillard, sieur des Landes-Gateaux (Essarts), qui demeurait « au lieu
noble de la Boutarlière, paroisse de la Chapelle de Chauché » dans un acte
de vente en 1670 (34). Il devait en être le fermier.
La ferme de Pierre Garnaud en 1753 se montait à 1500 livres par an. Le cheptel de la métairie appartenait au propriétaire bailleur pour la somme de 1324 livres de gros bétail, 86 livres de brebis et 45 agneaux. Ce montant du cheptel informe de l’importance de l’élevage à cette date. Avec la métairie il y avait un moulin à vent et les redevances féodales à percevoir. Pierre Garnaud gérait et faisait faire le travail ou à un métayer ou à des valets qu’il commandait en direct. Pour une connaissance plus complète de l’histoire des lieux nous renvoyons au livre de Xavier Aimé, La Boutarlière ou le passé retrouvé (35). Le fermier s’engageait chaque année à donner une douzaine de perdrix chargées à la messagerie des Landes-Génusson pour les faire conduire « en l’hôtel du seigneur de Montmorency à Paris, rue de Grenelle, faubourg Saint-Germain, dont ils paieront le port ».
La ferme de Pierre Garnaud en 1753 se montait à 1500 livres par an. Le cheptel de la métairie appartenait au propriétaire bailleur pour la somme de 1324 livres de gros bétail, 86 livres de brebis et 45 agneaux. Ce montant du cheptel informe de l’importance de l’élevage à cette date. Avec la métairie il y avait un moulin à vent et les redevances féodales à percevoir. Pierre Garnaud gérait et faisait faire le travail ou à un métayer ou à des valets qu’il commandait en direct. Pour une connaissance plus complète de l’histoire des lieux nous renvoyons au livre de Xavier Aimé, La Boutarlière ou le passé retrouvé (35). Le fermier s’engageait chaque année à donner une douzaine de perdrix chargées à la messagerie des Landes-Génusson pour les faire conduire « en l’hôtel du seigneur de Montmorency à Paris, rue de Grenelle, faubourg Saint-Germain, dont ils paieront le port ».
Anne de Montmorency vendit la Boutarlière en 1770 à
Jacques Grégoire Boutillier (1717-1789), sieur du Coin (Coin des Pierres
Blanches à Saint-Martin-de-Beaupréau dans le Maine-et-Loire), bourgeois habitant
Mortagne-sur-Sèvre (36). Son fils, Marin Jacques Boutiller, lui succéda à la
Boutarlière, mais pour peu de temps, étant mort guillotiné le 11 avril 1794 à
Nantes. Révolutionnaire modéré, il déplut aux deux camps adverses. Son
fils aîné, Marin Jacques Narcisse Boutillier de Saint-André est l’auteur des
« Mémoires d’un père à ses enfants
ou Une famille vendéenne pendant la Grande Guerre (1793-1795) ». Il
était un cousin éloigné de Jean Aimé de Vaugiraud qui demeurait dans le bourg
de Saint-André-Goule-d’Oie.
La sœur de Marin Jacques et fille de Jacques Grégoire, Marie
Françoise Pélagie Boutillier, possédait la Boutarlière avec son frère semble-t-il (36). Elle demeurait à
la Verrie avec son mari, René Merland (1734-1794), épousé en 1771. Marie
Françoise Pélagie Boutillier et René Merland eurent un fils, Alexandre Merland
(1776-1824) qui fut officier dans l’armée des Vendéens lors de la
guerre de Vendée, y survivant. Il mourut célibataire (37). René Merland fut inhumé dans le
cimetière de Saint-André-Goule-d’Oie en juin 1794, « sans convoi à cause
de la guerre civile », est-il écrit sur le registre clandestin du curé de
Saint-André (vue 18 du 2e registre clandestin numérisé). Dans l’acte
le curé nomme Pierre Garnaud fermier. Ce n’est pas celui du bail de 1753, qui
était décédé à Sainte-Florence le 14 mars 1784 (vue 106). Il eut 5 filles et 4
fils, dont Louis Pierre et Pierre François Augustin, et on ne sait pas désigner
avec certitude lequel était fermier de la Boutarlière à cette époque. On sait
en revanche que Pierre François Augustin, marié à Marie Boissau, fut électeur
du canton de Saint-Fulgent en 1790 et 1792 et procureur dans la première
municipalité de Saint-Fulgent, où il y résidait dans le bourg, étant notaire,
procureur et huissier (38). Dans un acte notarié de 1791 il est aussi qualifié
de fermier, mais sans préciser si c’était de la Boutarlière (39).
19e siècle
Françoise
Pélagie Boutillier donna à bail la ferme de la Boutarlière le 8 mars 1823 à
Marie Bordron (40). Elle est décédée en 1827 et après le partage de sa
succession, la Boutarlière fut vendue à Jacques Bordron à une date non repérée (41).
Dans la description de la succession de la veuve Merland on lit le nom de
certains champs : Ouche de la Vigne, Grande Garenne, Ouche de la Fue,
Ouche du Cormier, Champ du Noyer, Champ du Malignier, Pré de la Culasse, Petite
Barre, Pré du Bénéfa, Champ du Moulin, le cerne de l’ancien moulin.
Dans son contrat de mariage du 25 juin 1789 aux Essarts (vue 36 des minutes notariales), Jacques Bordron avait apporté 500 livres dans la communauté de sa femme, Marie Savary, ce qui veut dire qu’il n’était pas pauvre. Il s’est remarié en 1805 à l’âge de 39 ans, étant veuf, avec Marie Madeleine Andrée Bordron (1764-1838). Son fils, André Jacques Isidore Bordron, s’est marié en 1826 avec Lucie Mercier, fille du maire de Chauché après la Révolution de 1830, Constant Mercier, d’opinion orléaniste. D’ailleurs le maire et son gendre, qui était adjoint au maire, furent également victimes en juillet et août 1832 des bandes royalistes légitimistes qui attaquaient les partisans du nouveau régime. Une dizaine d’hommes envahirent la maison d’Isidore Bordron à la Boutarlière, « boivent, mangent, volent une somme de 200 F et emportent un baril de vin et plusieurs bouteilles pleines » (42).
Dans son contrat de mariage du 25 juin 1789 aux Essarts (vue 36 des minutes notariales), Jacques Bordron avait apporté 500 livres dans la communauté de sa femme, Marie Savary, ce qui veut dire qu’il n’était pas pauvre. Il s’est remarié en 1805 à l’âge de 39 ans, étant veuf, avec Marie Madeleine Andrée Bordron (1764-1838). Son fils, André Jacques Isidore Bordron, s’est marié en 1826 avec Lucie Mercier, fille du maire de Chauché après la Révolution de 1830, Constant Mercier, d’opinion orléaniste. D’ailleurs le maire et son gendre, qui était adjoint au maire, furent également victimes en juillet et août 1832 des bandes royalistes légitimistes qui attaquaient les partisans du nouveau régime. Une dizaine d’hommes envahirent la maison d’Isidore Bordron à la Boutarlière, « boivent, mangent, volent une somme de 200 F et emportent un baril de vin et plusieurs bouteilles pleines » (42).
Son fils Constant Isidore Samuel Bordron
(1827-1893) lui succéda à la Boutarlière. Il épousa Constance Angélique
Charpentier en 1857. Elle était la fille de Louis Charpentier du Clouin, qui
avait aussi été victime des mêmes bandes en 1832 avec son frère Augustin
(lequel sera maire de Saint-André de 1848 à 1869). Sur cette famille
Charpentier, voir notre article publié sur ce site en septembre 2018 : Le Clouin à Saint-André-Goule-d’Oie. Enfin deux filles de Samuel Bordron
épousèrent deux fils de Jacques Seiller et Marie Herbreteau. D’abord Adèle Bordron épousa Alphonse Seiller
le 11 juillet 1892 (vue 11) à Saint-André. Et Elise Bordron (1872-1941), épousa
Léon Seiller le 23 novembre 1897 (vue 23) aussi à Saint-André.
(1) Archives du diocèse de Luçon,
fonds de l’abbé Boisson : 7 Z 29-2, lieux-dits de Chauché, la Boutarlière.
(2) 100 sols / 160
boisseaux (16 boisseaux pour 1 septier ou setier) = 7,5 deniers le boisseau de
seigle en 1342. Et le boisseau de froment est estimé 9 deniers. En 1571 dans
les comptes de la Boutarlière, 1 boisseau de seigle vaut 7 sols et 6 deniers,
soit 12 fois la valeur de 1342. Ces valeurs en 1342 à
la Boutarlière sont cohérentes avec celle pratiquées à Poitiers pour le froment
à la même époque (Paul Raveau, Essai sur
la situation économique et l’état social en Poitou au 16e siècle,
Librairie des sciences politiques et sociales, Paris, 1931, page 90).
(3) Deux partages du
20-10-1774 de terres à la Gandouinière et à la Charillère, Archives de Vendée,
notaires de Saint-Fulgent, Thoumazeau : 3 E 30/121.
(4) Ibidem (1)
(5) G. de Raignac, châteaux de
Vendée, E. Bonnefonds, 1998, Tome 2, p. 112 et 113.
(6) Aveu de Bertrand
de Saint-Hilaire pour les Drillères à Boulogne dans le dépouillement concernant les familles vendéennes par Guy de
Raignac,
analyse du cartulaire de la
Jaunière, Archives
de la Vendée : 8 J 100.
(7) Aveu du 7-3-1509
de la Boutarlière aux Essarts, Archives de Vendée, chartrier de la
Rabatelière : 150 J/G 39. Et aveu du 26-1-1517 de René Droulin aux Essarts
pour le même objet.
(8) Archives de Vendée, Annuaire de la Société d’Emulation de la Vendée,
A. Bitton, Naissance des fiefs,
juridictions Bas-Poitevines et liste des droits de fief en Poitou 1889,
page 109 et s. vue 72.
(9) 150 J/G 46, déclaration roturière du 28-8-1651
de 12 teneurs pour des domaines au Clouin, Archives de Vendée, chartrier de la
Rabatelière.
(10) Aveu de Languiller et autres
fiefs aux Essarts le 2 juillet 1605, page 72 et s, reproduisant un aveu de
1550, Archives de Vendée, Travaux de G. de Raignac : 8 J 101.
(11)
150 J/C 17, positions contradictoires sur la dépendance de
Saint-André-Goule-d’Oie à Linière et factum de M. du Plessis Clain contre M. La
Brandasnière dans un mémoire de 1646. Et aveu du prieuré de Saint-André à la Boutarlière dans l’inventaire
du 30-10-1787 des titres et papiers du prieuré et de la fabrique de Saint-André-Goule-d’Oie,
Archives de Vendée, commune de Saint-André-Goule-d’Oie : 139 G 3 et 4.
(12) Déclaration roturière du 16-3-1543 de Jean Proust et Perrine Belin à François de la Muce, Archives de la Vendée, transcriptions par Guy de Raignac des archives de la Barette : 8 J 87-2, page 177.
(16) 150 J/G 37, déclaration
noble du 27-4-1609 de Plouer (de), Brisseau et Auvinet à Languiller pour des
droits seigneuriaux au fief de la Machicolière.
(12) Déclaration roturière du 16-3-1543 de Jean Proust et Perrine Belin à François de la Muce, Archives de la Vendée, transcriptions par Guy de Raignac des archives de la Barette : 8 J 87-2, page 177.
(13) Ibidem (1).
(14) Ibidem (12)
(15) Ibidem (1).
(17) Ibidem (1).
(18) Déclaration roturière du 4-4-1653 à David Gazeau,
Archives de la Vendée, transcriptions par Guy de Raignac des archives de la
Barette : 8 J 87-2, page 171.
(19) 150
J/C 17, positions contradictoires
sur la dépendance de Saint-André-Goule-d’Oie à Linières et factum de M. du
Plessis Clain contre M. de La Brandasnière dans un mémoire de 1646.
(20) Ibidem (1).
(21) No 28 du jeudi 8 juillet 1784 du journal des Annonces, affiches, nouvelles et avis divers
de la Province du Poitou, Michel-Vincent Chevrier éditeur à Poitiers, quarante-deuxième
lettre publiée par M. Moisgas, avocat-feudiste à Mortagne, rédigée par un
correspondant non cité.
(22) Ibidem (1).
(23) Aveu du 28-6-1664 de la Boutarlière à
Languiller, à cause du fief Pothé, pour la Frissonnière, Archives de Vendée, chartrier
de la Rabatelière : 150 J/A 12-4.
(24) Mention
dans une déclaration roturière du 18-4-1655 à Languiller pour le Pré Gazon à la
Gandouinière, Archives de Vendée, chartrier de la Rabatelière : 150 J/C 1.
(25) 150 J/A 11, aveu du 6-4-1618 de Charles Le
Bœuf à Languiller, à cause du fief Pothé et pour raison de la Frissonnière Puy
Rondeau et de l’Aubrière.
(26) 150 J/C 9, déclaration
roturière du 9-4-1653 de René Gazeau à Languiller à cause des Bouchauds pour
des terres de la Boutarlière.
(27) E. Durel, Les
moulins de Vendée, Geste Editions, 2016, page 22.
(28) Suzanne Masseau est témoin en 1644 au contrat
de mariage de René Gazeau, écuyer, et de Renée Bonnevin [Archives de Vendée, G.
de Raignac, Quelques familles anciennes
du Bas-Poitou depuis longtemps éteintes, 2e série, (famille Masseau) :
8 J 41-2, page 154]
(29) Rapport
au roi de Colbert de Croissy annoté par Dugast-Matifeux (1865), page 112,
accessible dans Gallica. fr.
(30) François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Dictionnaire de la noblesse,
contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles
de France, 1774, page 156.
(31) Archives de Vendée, fonds Lagniau, la Boutarlière : 270 J 59, page 15.
(31) Archives de Vendée, fonds Lagniau, la Boutarlière : 270 J 59, page 15.
(32) Ibidem (1).
(33) Archives de Vendée, chartrier de
Roche-Guillaume, famille de Vaugiraud : 22 J 31, transaction entre de
Vaugiraud et Monnereau sur des droits de lods et vente à la Boutarlière vers
1730. Voir aussi le registre paroissial de Chauché à la date du 11-1-1734, où
fut enterrée Marie Masson (vue 31).
(34) Copie des contrats d’acquêt de la Pitière en 1663 et 1664 faits par Henri Reigner, Archives de Vendée, chartrier de la Rabatelière : 150 J/C 39.
(35) Xavier Aimé, La Boutarlière ou le passé retrouvé, édité par l’auteur. Archives de la Vendée : BIB MEM 455.
(34) Copie des contrats d’acquêt de la Pitière en 1663 et 1664 faits par Henri Reigner, Archives de Vendée, chartrier de la Rabatelière : 150 J/C 39.
(35) Xavier Aimé, La Boutarlière ou le passé retrouvé, édité par l’auteur. Archives de la Vendée : BIB MEM 455.
(36)
Famillesdevendee.fr, famille Merland, branche de la Maisonneuve.
(37) Ibidem (35).
(38) Vente du 19-2-1789, de domaines à Garnaud,
Archives de la Vendée, notaires de Saint-Fulgent, Bellet : 3 E 30/130. Et 3
E 30/131, arrentement du 23-1-1791, d’une maison par Garnaud.
(39) 3 E 30/131, prêt
d’argent du 9-7-1791, de 2700 livres par Garnaud.
(40) Archives de Vendée, fonds Lagniau, la
Boutarlière : 250 J 59, pages 11, 12 et 18.
(41) Ibidem (1).
(42) Rapport
du préfet Paulze d’Ivoy au ministre de l’Intérieur sur la situation en Vendée
(juillet 1833), Archives de la Vendée, annuaire de la Société d’émulation de la
Vendée, 1958, page 20.
Emmanuel
François, tous droits réservés
Décembre 2018, complété
en février 2020
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