Leur histoire commence avec la scolarisation des
enfants au 19e siècle. Elle est marquée par la lutte antireligieuse
des dirigeants de la IIIe République, que nous allons suivre à partir des
titres de propriété des écoles de Saint-André-Goule-d’Oie. C’est réducteur
quand on pense à leur objet même, l’enseignement et l’éducation. Mais les
archives dépouillées se situent sur ce terrain et sont significatives de
messages politiques. Alors suivons-les dans cette approche très typiquement française
de l’éducation.
L’Ancienne
école des filles dans le bourg
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Mgr Baillès (1845-1856)
Archives de Vendée
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« L’an 1848 et le dimanche soir 24 septembre,
Mgr Jacques Marie Joseph Baillès, évêque de Luçon, s’est transporté à la fin de
sa visite pastorale d’automne dans la paroisse de Saint-André-Goule-d’Oie,
canton de Saint-Fulgent, où il a été reçu avec toutes les démonstrations de la
joie et de l’enthousiasme religieux, qui ont éclaté surtout par l’illumination
des maisons, par un feu d’artifice et par les acclamations réitérées de
« vive monseigneur ! » (1). Ainsi s'exprime la plume
révérencieuse du curé bien sûr. Le lendemain l’évêque a béni, à l’issue de la
messe célébrée par lui et de la distribution de la communion à 250 personnes,
une maison nouvellement construite appartenant à la fabrique et destinée à une
école tenue par les religieuses de la congrégation des sacrés cœurs de Jésus et
de Marie (sœurs de Mormaison). La fabrique avait mis environ 3 000 F dans cette
construction et des particuliers avaient fait des dons. Les religieuses
devaient arriver peu de jours après pour commencer l’année scolaire. Cette
présence des sœurs de Mormaison s’explique par la proximité géographique de
son fondateur, Pierre Monnereau (1787-1856), qui fut curé des Brouzils. Pierre
Monnereau avait aussi une proximité, d’ordre familial, avec Saint-André, sa
mère, Marguerite Grolleau, avait épousé René Monnereau, forgeron à
Saint-Martin-des-Noyers. Elle était la fille d’un meunier de la Boutinière,
André Grolleau (1734-1803).
Le bâtiment dans le bourg de Saint-André était
situé à l’est de l’actuelle place des Tilleuls, après un petit jardin (420 m2)
en partie occupée aujourd’hui par un commerce, et avant par l’école des garçons
(2). Cette école des filles avait un droit de passage pour rejoindre la route
des Essarts entre les servitudes et un jardin appartenant à une voisine, Melle
Bordron. On trouva un accord d’échange en 1873 avec cette dernière pour
construire un mur de séparation (3).
Les religieuses de Mormaison achetèrent le 23 mai
1872 une petite maison de deux pièces avec jardin dans le bourg de Saint-André
près de l’école, pour 1 045 F. Elles eurent besoin de plus d’espace. Ce sont
quatre sœurs, et non la congrégation, qui se portèrent acquéreurs en indivision
entre elles, la dernière survivante recueillant la propriété de l’ensemble (6).
Gageons que celle-ci vendit des parts à d’autres personnes de confiance pour
garder le bien dans la congrégation. Deux des sœurs habitaient
Saint-André-Goule-d’Oie, Mme Poilane, en religion sœur saint Damien, et Mme Paillard en religion sœur saint
Alexis. Les premières expulsions de congrégations religieuses datent de 1880
avec Jules Ferry au ministère de l’instruction publique. Sans doute
y-avaient-ils des signes avant-coureurs pour mettre ainsi les biens d’Église dans
la possession de personnes privées plutôt qu’en celle de congrégations.
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Police d’assurance des immeubles
de la
fabrique en 1876
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Une police d’assurance en 1876 des bâtiments
propriétés de la fabrique nous fournit la description de l’école des filles :
« Le couvent de la commune appartenant à la fabrique (on y comprend l’achat
des sœurs de Mormaison), et servant de maison d’école tenue par les sœurs de
Mormaison, est bâti en pierres et tuiles. Il contient une cuisine avec
souillarde (arrière-cuisine), un petit salon, une salle, 3 classes, un premier
étage renfermant plusieurs chambres à coucher et une chambre de décharge sur la
petite classe, une cave, un bûcher (local où l'on range le
bois à brûler), une buanderie avec grenier et lieu d’aisance contigus,
estimée à la somme de 15 000 F, (avec cotisation de 2,25 F) » (7). Appeler
une école de filles un couvent, montre bien que le style signe une époque ou un
milieu, voire une mode.
L’école des filles demanda à la commune le statut
d’école publique, ce qui lui fut accordé le 11 mai 1872. Cela consistait seulement
à faire prendre en charge le traitement de l’enseignante par la commune et par
une subvention du département ou de l’État, outre les inspections administratives
(8). La commune fut rapide à répondre positivement, constatant que le bâtiment
et le mobilier étaient à la charge de la fabrique et non pas à la sienne. La notion d’école publique
avait alors un sens différent de maintenant comme on le voit.
La congrégation de Mormaison avait acheté deux
petites parcelles de terre à usage de jardin, le jardin de la Chapelle et le
Petit Jardin en 1897 au propriétaire de Linières, pour le prix de 200 F. Elle
l’avait fait en même temps que le même propriétaire vendait le logis du bourg
au curé pour en faire le nouveau presbytère. La bande de terre dit le jardin de
la Chapelle (360 m2) longeait au levant la route des Essarts, au
midi la route de Chauché, et au nord le ruisseau de la Haute Gandouinière.
L’achat fut conclu devant notaire par Zoé Picherit, religieuse demeurant à
Saint-André-Goule-d’Oie et Augustin Auriault qui venait juste d’acheter
Linières sur saisie immobilière. La religieuse revendit ce jardin au vicaire de
Saint-André, l’abbé Grelier pour 70 F le 25 octobre 1909, lequel le revendit le
même jour à Maixent Girard, géomètre expert demeurant à Saint-André dans des
actes sous seing privé (9). Ce dernier, avec l’abbé Grelier, agissaient en
réalité pour la congrégation de Mormaison comme on en aura la preuve plus tard.
D’ailleurs Maixent Girard se renseigna auprès du
géomètre, M. Moreau, qui avait participé à l’achat Picherit en 1897 :
« entendiez-vous faire un cadeau à Melle Picherit seule, puisque jamais un
sou n’a été versé ? Ou entendiez-vous donner ces terrains à l’école
chrétienne de filles de Saint-André-Goule-d’Oie ? » (10). La réponse
par retour du courrier est claire : « Le petit terrain touchant au
couvent de Saint-André a été vendu à Melle Picherit qui n’a rien payé,
puisqu’on lui a fait cadeau du prix, mais pour l’établissement qui devait en
profiter et non Melle Picherit seule. Telle était l’intention quoique l’acte a
été passé en son nom. ». Puis Maixent Girard vendit le bien à Ferdinand
Rochereau, qui le laissa ensuite à ses enfants par héritage : moitié à Angélique
Rochereau, épouse Girard, décédée le 1e juillet 1923, et moitié à
l’abbé Rochereau le 30 septembre 1933, alors curé au Boupère. Le jardin de la
Chapelle passa ensuite à Gustave Girard, fils de Maixent, et héritier de sa
mère et de son oncle l’abbé Rochereau. Gustave Girard, vendit la pièce de terre
à Bernard Grolleau pour 250 F le 30 août
1936 (11). On le retrouve dans l’apport que ce dernier fit à l’évêché en 1954
en son article 4.
La vente du propriétaire de Linières en 1897 à Zoé
Picherit pour 200 F du jardin de la Chapelle que nous venons d’évoquer,
comprenait aussi pour ce prix une pièce de terre appelée le Petit Jardin (420 m2)
attenant alors à l’ancienne école des filles et à la nouvelle école des garçons
(12). La religieuse revendit le petit jardin en 1905 au curé doyen de Montaigu,
Alphonse Verdon, moyennant 100 F (13). Il avait été curé de Saint-André de 1891
à 1903. Il a revendu le Petit Jardin à Bernard Grolleau qui l’apporta à
l’évêché en 1954 (article 2 de l’apport). À cette dernière date la parcelle faisait
partie de l’école privée des garçons.
Le 20 janvier 1903 les religieuses louent leur
maison dans le bourg pour 80 F par an plus les impôts. La location contient 2
chambres au rez-de-chaussée, la cour, le préau sur le devant, lieu d’aisances,
le tout d’un seul tenant, situé au bourg de Saint-André (14). Cette partie de
l’ancienne école des filles et logement des religieuses à côté comprend
certainement la petite maison achetée par les sœurs en 1872, mais agrandie. La
maison fut louée à nouveau à compter du 25 septembre 1906 par son nouveau
propriétaire officiel, le curé doyen de Montaigu (A. Verdon) à Marguerite
Dronneau, institutrice demeurant à Saint-André (15). Le bail fut renouvelé en
1909 et 1912 à l’instituteur libre, Jean Baptiste Violleau, et à
l’institutrice, Marguerite Dronneau, pour 100 F par an. Cette maison a été vendue probablement plus tard,
car on ne la retrouve pas dans l’apport de Bernard Grolleau de 1954.
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Sœurs de Mormaison
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On sait que cette propriété des sœurs de Mormaison
n’était qu’une partie de l’ancienne école, et l’autre partie appartenait à la
fabrique, qui l’a louée le 24 janvier 1904 pour 110 F par an (16). Celle-ci est
décrite comme suit « la maison comprend 3 chambres basses et 3
chambres hautes, une petite chambre y attenant, une buanderie et un serre-bois,
un jardin avec lavoir d’une contenance de 9 ares. Ces immeubles appartiennent à
la fabrique. » Le bail sera renouvelé le 1e janvier 1905 par la
fabrique représentée par son trésorier, Auguste Fonteneau demeurant à la
Jaumarière. Dans l’inventaire en 1906 des biens de la fabrique on trouve cette
propriété et les baux passés. Elle deviendra en 1910 la propriété du bureau de
bienfaisance de la commune qui la louera à des particuliers.
La
nouvelle école laïque des filles
À côté de cette ancienne école des filles, l’État
imposa à la commune la construction d’une école laïque pour les filles dès 1898
(vue 50 des délibérations municipales numérisées aux Archives de Vendée). La
commune traîna en longueur, mais ne put y échapper, achetant un terrain dans le
bourg proche de l’ancienne école des filles de la fabrique, et contractant un
emprunt. Les comptes définitifs de la construction figurent au registre des
délibérations municipales du 27 décembre 1914 (vue 40). L’école fonctionna avec
un enseignant jusqu’à une époque non repérée.
En 1910 la commune envisagea d’installer cette école des filles dans
l’une des salles de l’école publique des garçons qui se dépeuplait au profit
d’une école privée. L’inspecteur s’opposa au projet : « la question
de la suppression d’un emploi d’adjoint à l’école publique des garçons sera
envisagée par l’administration si dans un avenir prochain l’école ne se relève
pas. Mais il y a lieu de faire crédit de quelque temps au personnel de cette
commune, l’école concurrente n’étant ouverte que depuis la dernière rentrée
scolaire », écrit au préfet l'inspecteur d'académie, en poursuivant : « Il importe
d’inviter le maire à louer de nouveau pour un an le local actuel où se trouve
l’école des filles, ou à installer cette école dans le presbytère que le curé
n’habite plus » (17).
C’est une période de tensions entre l’État et les communes
du Bocage Vendéen notamment. On a vu, à la demande du préfet, le conseil
municipal de Saint-André donner son accord en février 1902 pour que les sœurs
de Mormaison soient autorisées à enseigner dans la commune (vue 82). Le texte
précise : « considérant que depuis fort longtemps les religieuses
dirigent avec succès et à la satisfaction de tous l’école communale de
Saint-André-Goule-d’Oie ». Mais au mois d’août suivant, les congrégations
religieuses étant désormais interdites d’enseignement, le conseil municipal
vote à l’unanimité une résolution de protestations que le préfet annulera par
la suite. Ce dernier avait informé la commune que « l’institutrice
congréganiste qui dirige actuellement l’école publique des filles sera
remplacée par une maîtresse laïque à partir du 1er septembre
1902 ». De plus, le préfet invite la
commune « à trouver immédiatement un local pour y installer le service
scolaire », et à voter le budget nécessaire à son équipement en mobilier
et en matériels nécessaires à l’enseignement. Les conseillers répondent :
« le conseil, attendu que la commune ne trouve point de local convenable à
louer pour l’établissement d’une école laïque, et que le conseil ne veut pas
pendre à sa charge le frais d’une instruction scolaire, attendu que depuis
cinquante-deux ans les bonnes sœurs dirigent avec dévouement et à la
satisfaction de tous l’école de la commune, proteste à l’unanimité contre la
laïcisation de l’école des filles, et passe à l’ordre du jour » (vue 87).
La tutelle de l’État sur les communes à cette époque permettait au premier de
se passer de l’accord des secondes en cas de conflit.
Cette école laïque des filles fut vidée de ses élèves par les parents,
au profit d’une école privée qu’ils firent construire comme nous le verrons
ci-après. Longtemps l’administration s’accrocha à faire survivre cette école
malgré le peu d’élève, jusqu’aux vacances de l’été 1938. L’ancienne
institutrice, Melle Girard, fut nommée à Saint-Fulgent à la rentrée suivante,
et il n’y eu plus d’élèves. Ensuite la commune loua, le 26 novembre d’après, le
local d’habitation et le jardin pour 3 ans. La salle de classe resta fermée. Le
préfet demanda que le bail puisse s’interrompre pour reprendre la maison après
préavis d’un mois. Il demanda aussi de ne pas modifier les locaux de classe. La
consigne des gouvernements était d’espérer un retour de l’enseignement laïque.
Faute d’enchère, M. Léon Humbert a été déclaré adjudicataire pour 700 F (18).
La
nouvelle école privée des filles rue Amaury-Duval
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École Pierre Monnereau de Saint-André
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L'école libre des filles fut construite
à l’emplacement actuel de l’école primaire de la commune au no 1 de la rue Amaury-Duval,
remplaçant celle au milieu du bourg. Cette nouvelle école privée, d’où les
sœurs de Mormaison ont disparu de nos jours, a pris le nom de leur fondateur,
Pierre Monnereau, et s’est agrandie pour recevoir les garçons et les enfants
des nouveaux habitants de la commune. Nous avons dans les archives de la
paroisse un plan non daté des
bâtiments d’origine établit par Girard,
géomètre expert demeurant en 1909 à Saint-André (19). Ce plan est différent de
ce qui fut réalisé. Nous avons aussi une copie du plan réalisé portant la date
du 19 mars 1943 (20). Cette construction peut se dater vers 1902, à cause des
locations de l’ancienne école à partir de 1903 (voir ci-dessus).
La construction de la nouvelle école libre des filles de la rue
Amaury-Duval n’est pas documentée dans les archives de la paroisse, mais là
aussi son propriétaire fut un prête-nom. À partir d’une date inconnue c’était
l’abbé Alphonse Charles Verdon. Celui-ci la vendit en même temps que l’école
des garçons à Bernard Grolleau en 1922.
L’histoire de l’école des filles comprend aussi la célébration
de son centenaire le 20 novembre 1949. Mgr Cazaux vint sur place et le curé de
Saint-André fit un petit discours : « Et aujourd’hui vous venez
inaugurer le centenaire de la fondation de nos écoles chrétiennes des
filles.... N’est-ce pas vous le grand défenseur de nos écoles ? Mais nous
savons que cette belle cause que vous défendez est également un tourment que
vous portez dans votre cœur », allusion au recul sur la liberté
d’enseignement opéré à la Libération (21). Le gouvernement de général de Gaulle
avait supprimé en effet la législation de l’État français du maréchal Pétain
(1940-1944) par une disposition d’ordre général. Pour maintenir néanmoins
certaines mesures il fallait passer par une loi nouvelle, ce qui fut fait au
cas par cas. L’État français avait autorisé les communes à subventionner les
écoles libres, et élargit aux élèves du privé le droit aux bourses d’État. Mais
les forces politiques en présence après la Libération se refusaient dans leur
majorité à légaliser à nouveau ces mesures. Le comité d’Action pour la liberté
scolaire allait en 1950 être créé, et Mgr Cazaux allait sortir d’une attitude
attentiste pour défendre la liberté d’enseignement. L’action connut un certain
succès avec les lois « Marie » et « Baranger » de septembre
1951 (22).
La maison
du curé Martin dans le bourg
Le curé de la paroisse de son côté, Isidore Martin,
acheta pour 1 400 F le 30 mars 1874 une maison joignant ce qu’on appelait
le couvent. Celui-ci désigne à la fois la maison des religieuses et l’école des
filles. Le jardin joignait le ruisseau en bas du bourg, et la maison joignait
la route des Essarts. Celle-ci
comprenait 2 pièces au rez-de-chaussée, une à l’étage, une écurie derrière avec
un jardin y attenant (23). L’acte ne dit pas si le curé achetait pour lui ou
pour le compte de l’école voisine. La suite montrera qu’il s’agissait là encore
d’un achat pour des œuvres. Ainsi explique-t-on l’assurance incendie payée par
la fabrique en 1887 pour cette maison estimée à 5 000 F (24). Peut-être s’agissait-il
de loger l’instituteur libre.
La maison achetée par le curé Martin, fut léguée
par son propriétaire dans son testament de 1883 au curé doyen des Essarts, M.
François Grolleau, faisant de lui son légataire universel (25). Le curé Martin
fut remplacé à la cure de Saint-André par l’abbé Charles Verdon en 1891 et
mourut en 1893. Le doyen François Grolleau vendit la maison à l'abbé Ferdinand Rochereau le 28 janvier 1914. Et celui-ci la revendit le 27 décembre 1935 à Bernard Grolleau pour 4 000 F (26). Le revendeur mourut un an après à Pouzauges où il était prêtre habitué, après avoir occupé plusieurs postes de vicaire et curé dans le diocèse de Luçon. Sa naissance à Saint-André explique son achat comme prête-nom, étant né le 13 décembre 1865 dans le bourg de la commune (vue 147) de Ferdinand Rochereau et Zélie Grolleau.
Les écoles
publiques et privées des garçons
Les archives de la paroisse n’ont qu’un seul
document pour l’école des garçons. Normal, elle était au 19e siècle à
la charge de la commune, comme on le voit dans les délibérations du conseil
municipal, celles-ci conservées à partir de 1867. Le 10 septembre 1852 l’évêque
de Luçon était venu bénir l’école des garçons. C’était une salle enclavée dans
les bâtiments de l’ancien presbytère, lui-même accolé à l’ancienne église (27).
Son agrandissement y était impossible et la commune construisit en 1874 une
nouvelle maison. Dans les archives de la préfecture concernant la commune de Saint-André
on trouve des documents se rapportant à un projet de construction dès 1851. Son
montant est de 3 000 F, couvert déjà à près de 90 % par une souscription ayant
réunie 1 800 F, une subvention d’État de 800 F et un apport en nature de
100 F. Il manque 300 F pour boucler le budget de dépenses (28). C’est le curé
qui se portait en avant pour ce projet, comme il l’avait fait pour l’école des filles. Il avait recueilli des dons par souscription, et il sollicita une aide
financière de la mairie. Le conseil municipal lui répondit que « Vu la
détresse où la commune se trouve actuellement, il déclare avec regret qu’elle
n’a aucune ressource disponible à cause des impositions extraordinaires dont
elle est déjà grevée ».
Le projet fut repris bien plus tard et la commune construisit en 1874 une nouvelle maison servant de mairie et de logement à l’instituteur pour remplacer
la location d’une maison dans le bourg à un particulier, et une école.
Cette dernière maison ne pouvait
contenir les jours de réunion les membres du conseil et les plus imposés convoqués à certaines réunions. Le
préfet adopta le projet le 17 novembre 1873. La maison pour l’instituteur et la
mairie occupait 116 m2 de surface habitable sur deux
niveaux, 2 pièces en bas et 2 pièces en haut, avec servitudes, cour et jardin. L’école occupait 100 m2 de surface
habitable sur un niveau. Le devis s’élevait à 14 543 F de dépenses, dont
3 000 F d’emplacement d’un terrain donné par le maire, Marcel de Brayer, qui était alors le
propriétaire de Linières. Le
financement comprenait une souscription particulière anonyme de 1 000 F,
le produit de la vente de terrains communaux pour 1 600 F, une subvention
de l’État de 3 000 F, et l’imposition de centimes additionnels d’impôts
locaux pour 5 568 F. Il restait un déficit à combler de 375 F. Deux faits
nouveaux caractérisent ce projet. D’abord l’acceptation par les élus
d’impositions extraordinaires, soit 8 centimes additionnels en 1874/1875, puis 12
centimes pendant 8 ans à compter de 1876. C’est un changement d’attitude des
édiles révélateur de l’enrichissement des contribuables consécutif à la
révolution des techniques agricoles à partir du milieu du siècle (engrais et
machinisme). D’autant qu’il y avait déjà 16 centimes d’impositions
extraordinaires, pour la contribution à l’effort de guerre en 1870 et la
construction des chemins vicinaux. Ensuite la générosité du nouveau maire a
beaucoup facilité le projet (28). À cette époque on parlait d’école communale
par distinction avec l’école privée des filles appartenant à la fabrique. Mais
les deux écoles étaient dites « publiques », recevant également des
fonds publics de la commune et du département. La notion de laïcité est née
après, avec comme conséquence la nouvelle notion d’école « libre »
(pour les catholiques, car les anticléricaux disaient école
« privée »).
On a la liste des réparations et fournitures pour compléter le mobilier
scolaire de l’école des garçons en 1870, intéressante à lire. Outre le
changement de bureau pour le maître, 2 tables neuves, la réparation de la
bibliothèque, etc, on s’attarde sur les 2 douzaines d’encriers en faïence, le
tableau du système métrique sur toile et vernis, une carte du département de la
Vendée, 2 crucifix, des tableaux de lecture (méthode Henrion) et quelques
sentences de morale.
L’école comprenait 2 classes et
en 1886 il fallut l’agrandir pour aménager une 3e classe et loger
l’instituteur adjoint, en prolongement du bâtiment existant. La commune
comptait alors 1688 habitants dont 159 garçons en âge de fréquenter l’école (5
à 13 ans). Pour financer la
dépense de 6 500 F la commune ne demande pas de subvention ni à l’État ni
au département et envisage un emprunt de 5 000 F auprès de particuliers à 4,5
%. Pour rembourser l’emprunt la commune s’impose de 2 centimes extraordinaires
pendant 5 ans au principal des 4 contributions directes. « En échange de
ce sacrifice, œuvre éminemment patriotique, le conseil ose espérer que M. le
préfet voudra bien faire allouer à l’école une concession de cartes murales et
à la bibliothèque une concession de livres, dans la mesure du possible les
accessoires d’un gymnase pour diminuer d’autant le devis estimatif " (29).
L’école des garçons prospéra avec la
sensibilisation en cette fin du 19e siècle à la scolarisation des
enfants, officiellement obligatoire, hébergeant même un cours pour adultes.
Mais les luttes antireligieuses de l’État portèrent un coup fatal à cette école
publique. Les habitants en effet financèrent, on ne sait comment, ni quand, une
école privée. En
1910 la commune demanda au préfet de supprimer l’emploi d’adjoint à l’école
publique des garçons, à cause de la baisse de fréquentation entraînée par
l’ouverture l’année précédente d’une école privée (30). On le voit aussi dans une délibération du conseil municipal de février
1911, répondant à une demande d’avis du préfet sur la suppression d’un instituteur adjoint à l’école
publique des garçons : « considérant que par suite de l’ouverture
d’une école libre, le nombre des enfants fréquentant l’école communale a
beaucoup diminué, est d’avis qu’un poste d’adjoint soit supprimé » (vue
81, année 1911 des délibérations municipales numérisées).
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Carte postale sur l’affaire du crucifix
à
Saint-André (1907)
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On a une idée de la violence des luttes politiques
de l’époque, avec l’ordre donné par l’inspecteur des écoles primaire de voiler
par une carte un crucifix accroché au mur de l’école communale des garçons de
Saint-André. Il
faut dire que la déposition des crucifix dans les écoles communales avait été ordonnée
par une circulaire du 2 novembre 1882 de Jules Duvaux, ministre de l’instruction
(31). On avait bien tardé à l’exécuter. Le conseil municipal vota le texte suivant : « le
conseil proteste à l’unanimité contre cet acte odieux qui viole les sentiments
religieux du conseil et de la population toute entière. Les conseillers sont
étonnés de cette mesure vexatoire après la bienveillance témoignée aux
instituteurs communaux (agrandissement du logement de l’instituteur et dépôt
d’un projet de construction d’une école communale de filles). Ils demandent à
M. le préfet, dans l’intérêt des instituteurs, pour la paix et la tranquillité
de la commune, de vouloir bien faire rapporter l’ordre donné et faire replacer
la carte à l’endroit qu’elle occupait habituellement, et d’où elle n’aurait pas
dû être légalement déplacée ». On ne sait pas quelle suite donna le préfet
à cette demande. Mais il avait la loi pour lui et le conseil était légaliste.
Cependant la postérité a gardé la photo des élèves découvrant ce crucifix dans
une mise en scène révélatrice, nous permettant au passage d’apprécier les
« bouilles » des enfants de l’époque. La légende dit : « Deux
enfants de l’École Communale de Saint-André-Goule-d’Oie (Vendée)
découvrent le Crucifix caché par une carte des Droits de l’Homme (9 avril 1907) ». Rappelons quand même que l’interdiction des
crucifix et des images de la Vierge dans les écoles publiques remontait à la
rentrée de 1882. Cette tolérance des autorités à Saint-André pendant si longtemps répondait sans doute à
leur crainte des réactions des habitants.
En mai 1923 le conseil municipal demanda au préfet
la libre disposition des bâtiments de l’école communale des garçons,
considérant qu’aucun enfant ne fréquente plus cette école depuis un an (vue 21). Et
en décembre 1923 le préfet donnait son accord à la location à la condition d’un
bail d’un an soumis à son accord, cessant de plein droit sur préavis de 3 mois
donné par le service académique, et que le revenu soit consacré au moins à 50 %
à la caisse des écoles de la commune (vue 28 des délibérations municipales). Le locataire fut Henri Seiller, secrétaire de mairie, occupant deux
pièces. Au rez-de-chaussée la mairie occupait une pièce, et au-dessus une autre
pièce fut réservée pour y mettre les archives communales qui se détérioraient par
suite de l’humidité du petit cabinet où elles étaient déposées (32). Le temps
n’était plus comme en 1907 où le directeur des archives
départementales, en mission d’inspection, avait fait le rapport que le
secrétaire de mairie de Saint-André-Goule-d’Oie « s'est montré
véritable
archiviste en classant
ses papiers
avec un
soin méticuleux
dans un
local de
quelques mètres carrés. État civil depuis 1797.
Recueil relié
jusqu'en 1901. Cadastre
fatigué. Matrices fraîchement reliées »
(33).
Pendant ce temps les bâtiments de l’école privée
des garçons appartenaient à l’abbé Alphonse Charles Verdon, devenu prêtre habitué
demeurant aux Essarts, c’est-à-dire sans ministère, avec son frère Léon
François Verdon, qui était curé des Essarts. Il la vendit à Bernard Grolleau le
27 octobre 1922. Les deux étaient des prête-noms, car l’apport de ce dernier en
1954 à une association diocésaine comprend l’école des garçons, les parcelles
cadastrales la désignant clairement.
Régularisation
des titres de propriétés en 1954
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S. Fegdal : Entrée du port des
Sables-d’Olonne
(musée de l’abbaye Sainte-Croix aux
Sables)
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À l’entête du service départemental du cadastre, un
employé de ce service formula une demande étonnante au curé de Saint-André le 2
décembre 1953 en des termes d’une grande franchise : « M. Bernard
Grolleau, docteur en médecine aux Sables-d’Olonne, m’a renvoyé un avertissement
qu’il a reçu de la perception de Saint-Fulgent pour une propriété située à
Saint-André-Goule-d’Oie, en déclarant qu’il ne possède plus rien dans cette
commune. Or cette propriété n’est autre que l’école libre des garçons
(habitation, classes et jardin), dont M. Grolleau a payé l’impôt foncier depuis
de nombreuses années, et dont il ne serait pas le propriétaire. M. Grolleau
n’ayant pas pu me donner les renseignements nécessaires pour faire la mutation,
je vous serais obligé de bien vouloir me faire connaître le propriétaire du
terrain et des bâtiments de cette école » (34). On imagine l’embarras du
curé Joseph Remaud, arrivé dans la paroisse en 1946. C’est sans doute ce qui
poussa les autorités ecclésiastiques à régulariser la propriété des biens
d’Église à Saint-André-Goule-d’Oie, et à mettre fin à la pratique des
prête-noms qui avait prévalu jusqu’ici sur place. D’autant que le temps des
expulsions des congrégations religieuses paraissait terminé. L’anecdote montre
aussi que le fisc, et donc les préfets, n’avait jamais ignoré qui payait et qui
occupait les bâtiments des écoles et des presbytères soustraits aux inventaires
de 1906.
Par acte notarié à Luçon du 7 août 1954, Bernard
Grolleau fit apport à l’association diocésaine appelée l’Abeille de l’Ouest, de
ses « propriétés » à Saint-André. Un chanoine était président du
conseil d’administration de la société l’Abeille de l’Ouest, créée en 1936 en
société civile immobilière particulière avec son siège à Luçon. Les propriétés
apportées étaient l’école libre des filles (article 1), l’école libre des
garçons (article 2, comprenant le Petit Jardin acheté en 1897 par une
religieuse), une maison d’habitation dans le bourg (article 3 :
anciennement maison du curé Martin), et une pièce de terre en bas du bourg
située sur Chauché (article 4 : jardin de la Chapelle). Les immeubles
apportés par M. et Mme Grolleau sont estimés dans l’acte à 1 million dix mille
francs (anciens francs d’avant 1959, soit 10 100 F nouveau ou 1 500 euros),
et le capital social de l’Abeille de l’Ouest est augmenté d’autant. M. et Mme
Grolleau sont intéressés à la société dans la proportion de leur apport, en
devenant sociétaires. On ne pouvait pas écrire autrement (35). Dans ces possessions fictives on ignore les fonds mis par les particuliers
derrière ces portages de propriété à Saint-André. Or dans certaines paroisses
on sait que de riches propriétaires ont fait des dons dans ces opérations.
Ces possessions fictives de Bernard Grolleau avaient duré
longtemps. Il était docteur en médecine né au Coudray le 11 février 1900
(vue 2), demeurant aux Sables-d’Olonne, où il est décédé en 1972. Son père
était le maire de Saint-André, Eugène Grolleau, et sa mère Marie Chaigneau. Il
succéda à son père comme maire de Saint-André-Goule-d’Oie de 1943 à 1947. Aux
élections de 1947 c’est sa sœur qui prit sa place, Marie Grolleau. Elle avait
épousé en 1913 Émile Charrieau, qui décéda en 1922. Mme Charrieau restera maire
de Saint-André jusqu’en 1969.
Conclusion
En guise de conclusion il faut rappeler le
caractère très français de cette querelle politique des écoles. Elle a sa
source dans les fractures de la Révolution et la constitution civile du clergé.
Mais ce n’est apparemment pas sa conséquence directe. Le concordat entre
Napoléon et l’Église avait apaisé la querelle religieuse, comme on le voit en
Alsace-Moselle où il continue d’être appliqué. Quand la région fut annexée par
l’Allemagne en 1871, les Allemands lui conservèrent le régime du concordat au
nom d’une conception de l’État beaucoup moins centralisatrice qu’en France.
Leurs habitants n’ont pas vécu en conséquence la querelle politico-religieuse
française qui a sévit entre 1871 et 1918. À leur retour dans la nation
française ils ont demandé le maintien du concordat et on n’osa pas leur dire
non. Moyennant quoi les écoles publiques prévoient chez eux dans l’organisation
de l’emploi du temps des élèves, l’enseignement de la religion au choix des
parents. Et les clergés des différentes religions sont rémunérés par le
ministère de l’intérieur.
Dans cette querelle religieuse, les républicains
d’alors ont voulu instaurer le régime de la IIIe République contre l’Église,
malgré que le pape Léon XIII ait appelé en 1892 les catholiques à se rallier au
nouveau régime. Mais
avant Léon XIII, le pape Pie IX avait violemment milité contre les
républicains. Et au cléricalisme monarchique répondait un anticléricalisme
républicain, ou réciproquement, car avec le temps on était arrivé à un enchaînement
infernal. Régulièrement des réunions et proclamations des milieux royalistes et
catholiques militaient contre le régime de la République. Ainsi une partie non négligeable de partisans dans les deux
camps adverses tint à ses principes, formulés et érigés comme irréconciliables. La querelle des écoles était devenue une façon de pérenniser des fonds de commerce électoraux pour certains,
tout en restant dans le confort des idées pour beaucoup, loin de la recherche
de tout compromis. N’oublions pas que les combats furent menés par les nombreux journaux d’opinion, nationaux et locaux, où l’intox et la manipulation régnèrent à un niveau aujourd’hui oublié dans la presse écrite. Le cœur du débat entre républicains et cléricaux n’a été ni la conviction religieuse, ni même le projet éducatif, mais une certaine interprétation de l’histoire française dérivée de la Révolution Français, toujours vivante dans l’inconscient collectif. Chaque camp considère l’école comme un instrument de pression indispensable ! La guerre de 1914-1918 viendra déclasser en partie ce conflit interne à
la France.
Pour les habitants de Saint-André-Goule-d’Oie, la
querelle leur coûta le financement d’une école publique des filles au début du
20e siècle, qui ne réussit pas à remplacer l’école privée
préexistante. Elle leur coûta aussi le financement d’une école privée des
garçons pour remplacer celle, publique, qu’ils avaient déjà payée en 1873. Et
les sacrifices continuèrent longtemps pour faire fonctionner leurs écoles
libres et privées. Dans l’adversité de ceux qui se disaient alors
« républicains », on voit ces Vendéens rester eux-mêmes. Cette image
leur a collé à la peau de manière amusante comme en témoigne l’anecdote
suivante. Dans une petite commune de pêcheurs du bord de la Méditerranée située
près de Narbonne, qui s’appelle Gruissan, les autorités municipales ont donné
le nom de « rue de la Vendée » à l’une des rues du village au début
du 20e siècle. Quand on interroge sur le pourquoi, la réponse des
anciens est toujours la même : certains des habitants n’avaient pas un
caractère commode, on leur colla donc l’image de la Vendée !
Dans cette querelle on voit l’importance représentée
par la possession des rouages de l’État celui-ci devant organiser la société
dans une conception nouvelle. C’est une conséquence directe de la Révolution
française que ce culte de l’État et de la loi. Au temps de l’Ancien Régime les
particularismes étaient roi, et le roi lui-même devait les garantir. Absolu
avec archaïsme dans l’exercice de certains droits, il recevait les pétitions
et, pour un peu qu’il fut faible de caractère, reculait dans ses décisions ou
n’était pas obéit. Le nouvel État issu de la Révolution, fort d’une légitimité
renouvelée sur les principes de la démocratie, devint lui-même bien plus
« absolu ». L’école devait être son affaire, avant même de penser à
fabriquer de bons électeurs. Dans cette conception nouvelle, où la
politique envahit beaucoup d’espaces sociaux, l’école privée
trouve difficilement sa place. D’ailleurs longtemps ce fut le cas aussi des
syndicats et des collectivités territoriales au sein de cet État. Ne
qualifie-t-on pas de « jacobin » cet État nouveau, lui donnant le nom
des révolutionnaires les plus avancés, même si son absolutisme n’est plus celui
de 1793 ? Cette conception favorise une autre caractéristique,
inconsciente pour beaucoup : légiférer c’est l’alpha et l’oméga de l’art
de gouverner, comme
si la loi suffisait à modifier automatiquement des comportements.
(1) Inauguration de
l’école des filles le 25-9-1848, Archives de la paroisse de
Saint-Jean-les-Paillers, relais de Saint-André-Goule-d’Oie, carton no 29,
chemise VIII.
(2) Conventions de voisinage du 8-12-1894 entre le
couvent et le domaine de Linières, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(3) Échange du 13-1-1873 pour la clôture de l’école
des filles, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(4) Mandement du 7-1-1850 de l’évêque pour des
prières dans l’école des filles, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(5) Projet de concession de terrain à la fabrique pour construire une
maison de charité, Mairie de Saint-André-Goule-d’Oie, Archives de Vendée :
1 Ǿ 633.
(6) Achat du 23-5-1872 d’une maison dans le bourg
par les sœurs de Mormaison, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(7) Estimation du 1-10-1876 des immeubles assurés
de la fabrique de Saint-André, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(8) Délibération du conseil municipal de
Saint-André-Goule-d’Oie, registre numérisé (1867-1875) des Archives
départementales de la Vendée, vues 27 et 28.
(9) Vente du 25-10-1909 d’un jardin dans le bourg
de Saint-André par l’abbé Grelier, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(10) Lettre du 23 février 1910 de Girard au sujet
d’une vente à Melle Picherit, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(11) Vente du 30-8-1936 d’un jardin dans le bourg
de Saint-André par Girard à Grolleau, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(12) Vente du 21-4-1897 de terrains par M. Auriault
aux religieuses de Mormaison, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(13) Vente du 30-11-1905 d’un jardin dans le bourg
de Saint-André au curé Verdon de Montaigu, ibidem : carton no 29, chemise
VIII.
(14) Ferme du 20-1-1903 d’une partie du couvent
dans le bourg de Saint-André par les religieuses, ibidem : carton no 29,
chemise VIII.
(15) Ferme du 12-11-1906 d’une partie de l’ancien
couvent de Saint-André par A. Verdon,
ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(16) Ferme du 24-1-1904 d’une partie de l’école des
filles dans le bourg de Saint-André par la fabrique, ibidem : carton no 29,
chemise VIII.
(18) Location de la maison de l’école publique des filles en 1938,
Dépenses et recettes particulières (1909-1940), mairie de
Saint-André-Goule-d’Oie, Archives de Vendée : 1 Ǿ 1032.
(19) Plan non daté de l’école libre des filles de Saint-André,
ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(20) Copie du 19-3-1943 du plan de l’école privée
des filles de Saint-André, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(21) Centenaire de la fondation de l’école libre
des filles en 1949, ibidem : carton no 31, chemise XIII.
(22) Pierre Yannick Legal, L’action menée par Mgr Cazaux (23 avril – 17 août 1950), Dans
« Sept siècles d’Histoire les diocèses de Luçon et de Maillezais »,
Recherches Vendéennes no 23, 2017-2018, page 305 et s .
(23) Achat du 30-3-1874 d’une maison dans le bourg
de Saint-André par le curé, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(24) Assurance le 25-7-1887 d’une maison d’Isidore
Martin, curé de Saint-André, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(25) Testament de M. Martin du 17 janvier 1883,
ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(26) Vente du 27-12-1935 d’une maison dans le bourg
de Saint-André par l’abbé Rochereau, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(27) Procès-verbal de la bénédiction de l’école des
garçons le 9-10-1852, ibidem : carton no 29, chemise VIII.
(28) Construction de la maison d’école en 1851/1853, Édifices et services publics, les écoles (1852-1907), mairie de Saint-André-Goule-d’Oie, Archives de Vendée : 1 Ǿ 632.
(29) Ibidem : agrandissement de l’école des garçons en 1886.
(30) Idem (17).
(31) Billy, Legal, Praud, L’enseignement catholique en Vendée (1880-2000), Éditions du CVRH, 2021, p. 32.
(32) Location de la maison de l’école communale des garçons en 1923/1925, Dépenses et recettes particulières (1909-1940), mairie de Saint-André-Goule-d’Oie, Archives de Vendée : 1 Ǿ 1032.
(33) Rapports des chefs de services au conseil général de Vendée, 1907-2e,
II, II, page 80.
(34) Enquête cadastrale du 2-12-1953 sur l’école
des garçons de Saint-André-Goule-d’Oie, ibidem : carton no 29, chemise
VIII.
(35) Apport d’immeubles à Saint-André le 7-8-1954
par M. Grolleau à l’Abeille de l’Ouest, ibidem : carton no 29, chemise
VIII.
Emmanuel François, tous droits réservés
Juin 2019, complété en décembre 2021
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